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Souvenirs henri
24 août 2015

SR2I Cannes

 

Je me souviens du film de science-fiction 2001 l'odyssée de l'espace de Stanley Kubrick que j'avais vu à Toulouse en 1968, l'année de notre mariage.

2001 nous paraissait alors bien loin dans le temps et, comme dans le film , on imaginait que les astronautes voyageraient aux confins de l'univers, aidés par des robots et des ordinateurs énormes et hyper intelligents.

En fait pour moi, 2001 fut une année assez différente de celle imaginée par Kubrick.

J'avais 58 ans et j'étais toujours le Directeur général d'ISIS MPP , filiale du groupe nucléaire Technicatome qui n'était pas encore devenu AREVA TA.

 

Et je débutais cette année 2001 avec une obsession .

Trouver rapidement une petite société ou un fond de commerce industriel à racheter avant le prochain conseil d'administration d'ISIS MPP pour ne pas perdre le fruit de la vente de notre activité informatique d'Aix en Provence.

En effet, comme on me l'avait signifié lors du dernier comité stratégique du groupe, si je ne trouvais pas le moyen d'utiliser efficacement le cash dégagé par cette vente, Technicatome allait le récupérer sous forme de dividendes et l'affecter à une autre filiale .

 

J'ai mis toutes mes commerciaux à la recherche de sociétés qui pourraient être à vendre et, chaque fois que l'on m'indiquait une opportunité, je contactais ses dirigeants , soit avec Bruno Langlois, soit avec Robert Saglio.

On a fait ainsi un sacré nombre de ballades dans toute la France mais aussi en Angleterre et même en Irlande .

Nous avons rencontré en quelques mois, énormément de chefs d'entreprises qui exerçaient leurs activités dans des métiers voisins des nôtres .

 

Je me souviens d'un voyage dans la région de Strasbourg avec Robert Saglio pour rencontrer les dirigeants de la société Larisys.

C'était une petite société familiale qui était concurrente des activités de test de cartes de Denis Stevant.

Elle était dirigée par une femme à forte personnalité, Mme Latour aidée de son fils.

J'aurais bien aimé m'associer avec elle car cela nous aurait probablement permis de pénétrer le marché allemand .

Je pense aussi que cela aurait fait plaisir à Micheline Fontaine qui avait quelques attaches lorraines.

Enfin , Alsacien, Lorrain, Allemand, pour moi petit Toulousain , c'était du pareil au même.

Finalement, comme très souvent la visite bien que très courtoise fut un échec.

Comme pour les rencontres sentimentales, il faut que les deux parties soient intéressés.

 

Et puis un jour, Georges Escola qui sortait d'un repas d'affaire avec Alain Thuaire, le P DG de la société SR2I m'informa que celui-ci projetait de vendre sa société .

 

J'ai tout de suite était intéressé .

Cette société développait des systèmes de validation dans le domaine spatial, une activité que j'avais toujours rêvé de développer avec Michel Hollinger.

Jusqu'à présent, nous n'arrivions pas à gagner d'appels d'offres de cet importance.

Nos clients toulousains, Matra et Alcatel préféraient développer ces systèmes en interne et nous sous-traiter seulement quelques petits interfaces.

 

Alors que SR2I , malgré sa faible taille et seulement une vingtaine d'informaticiens développait des systèmes très performants pour la division Aérospatiale de Cannes.

 

On avait souvent proposé nos services à cette division, sans jamais obtenir la plus petite affaire.

J'avais imaginé que l'on ne voulait pas travailler avec nous parce que nous n'étions pas de la région ou plus probablement parce que nous travaillions pour des sociétés concurrentes.

Je m'étais résigné à l'idée de ne pas pénétrer ce marché qui me paraissait comme souvent dans la région Paca, légèrement mafieux.

 

A ce sujet une anecdote.

On venait, encore une fois de perdre un appel d'offre qui nous paraissait à notre portée et j'ai envoyé Georges Escola demander des explications aux décideurs de l'Aérospatiale pour nous indiquer , pourquoi on avait perdu et comment s'améliorer.

Georges invita un des acheteurs qui commença par lui dire que probablement nous n'étions pas encore au niveau technique des concurrents mais qu'un jour cela serait possible.

Et puis, très naturellement au cours du repas, il lui fit cette remarque.

«  Vous savez, à Cannes, nous formons une grande famille avec nos sous-traitants.

Nous avons développé des relations très amicales.

Pour vous indiquer le niveau chaleureux de ces relations. Un exemple.

Il y a un mois, un gros orage s'est abattu sur mon village. Mon garage a été inondée , rendant ma voiture inutilisable.

Et bien, vous ne le croirez pas mais un sous-traitant m'a offert une voiture neuve en remplacement. C'est comme cela chez nous » ….

Sans commentaires....

Cependant, un événement nouveau est apparu dans le ciel Cannois.

Alcatel espace venait de racheter à l'Aérospatiale le site de Cannes et nous avons appris que les dirigeants de Toulouse qui étaient depuis longtemps nos clients avaient décidé de mettre un peu plus de déontologie dans les affaires de leur nouvelle acquisition.

 

Et lorsque je présentais aux dirigeants d'Alcatel Toulouse, mon intention de faire l'acquisition de SR2I, ceux-ci furent ravis en nous disant que grâce à nous, ils pourraient plus rapidement assainir le milieu industriel cannois.

 

Pour notre société, ce deal était parfait. J'étais sûr de faire une bonne opération.

SR2I était une société avec une compétence reconnue par l'ancien client et le nouveau nous faisait confiance.

Enfin on récupérait un savoir faire très important pour le développement de bancs d'intégration de systèmes spatiaux.

 

Avant de rencontrer le dirigeant Alain Thuaire, je me suis renseigné à son sujet au près de mon ami Claude Cazademont qui était depuis de nombreuses années ingénieur sur le site d'Aérospatiale Cannes.

Sa réponse fut nette. Il m'affirma qu'il était très compétant, mais un peu truand.

 

Je le rencontrais aussitôt et je fus séduit par le personnage, peut-être parce que j'avais réussi mon affaire avec Jean Canavy lors de la reprise de l'atelier de maintenance de Thomson.

J'ai eu l'impression que nous allions bien nous entendre.

Il paraissait sympathique , donnait l'impression de bien connaître le client et avait une compétence manifeste dans son domaine.

Le fait qu'on me l'ai présenté comme très rusé, ne me gênait pas.

Au contraire, je pensais que , comme Jean Canavy ce serait plutôt une qualité commerciale en région PACA.

Il m'a proposé tout de suite , non pas de lui racheter sa société mais seulement le fond de commerce dédié au développement des bancs satellites.

C'était parfait car cela correspondait à mes attentes . Il n'y aurait pas d'activités à externaliser .

Et même dans le cas où quelques hommes clés de SR2I refuseraient de nous suivre , j'avais assez d'informaticiens qualifiés chez Sylviane Pibrac pour reprendre les affaires.

Il n'y avait pas non plus de personnel administratif .

C'était parfait.

Un autre élément m'avait aussi motivé . SR2I était située à 6 km de Pégomas, le village où habitaient ma mère et ma sœur.

Et pour la première fois, ma carrière professionnelle et ma vie privée se rencontraient.

J'ai imaginé que si l'agence de Cannes se développait, je pourrais embaucher ma sœur Louisette pour gérer la partie administrative de l'agence. Micheline Fontaine aurait put ainsi disposer d'une personne de confiance .

 

Un peu par fierté mais surtout par excès d'optimisme, je pense avoir manqué de lucidité car, jusqu'à présent , nous avions transformé toutes les reprises de sociétés en success stories .

Il fallait bien qu'un jour, je tombe sur un os.

 

Pourtant dès le premier contact, certains aspects auraient dû m'inquiéter.

L'établissement de Cannes la Bocca me plaisait bien car il était très proche de l'usine Alcatel .

Il ressemblait à notre ancien établissement de Blagnac.

C'était une villa avec des bureaux, des laboratoires mais aussi, ce qui aurait pu m'alarmer, une cuisine équipée et une salle de bain à côté du bureau du directeur.

Autre indice qui aurait pu m'inquiéter , Alain Thuaire m'informa dès le premier jour qu'il voulait bien travailler avec nous, non comme salarié mais en qualité de consultant indépendant.

Je trouvais l'idée intéressante et me félicitais par avance des affaires que nous allions faire ensemble sur la région Paca.

Il nous indiqua qu'il voulait vendre sa société car Alcatel qui venait de racheter l'usine de Cannes à l'Aérospatiale, ne voulait pas sous-traiter des affaires de ce volume à une société de la taille de SR2I.

La solution de rattacher SR2I à ISIS MPP qui était déjà un sous-traitant d'Alcatel lui paraissait intéressante.

 

Très rapidement, on décida de lancer une due diligence .

Pour ceux qui ne connaissent pas , cette procédure consiste à se retrouver pendant quelques jours, ici une demi journée, enfermé dans une salle pour examiner en toute confidentialité tous les documents de la société que l'on envisage d'acquérir, bilans, états des commandes, clients, affaires en cours, trésorerie, compte courant, contrats de travail des personnels, bilans sociaux, assurances, etc.

 

En conclusion de ces entrevues et de la due diligence, il s'avérait que la société avait un réel savoir faire technique et qu'elle était sur le point de livrer un premier exemplaire d'un banc de validation de l'avionique d'un satellite, le BVA 4000 à Alcatel.

Ce banc correspondait à l'essentiel de la valeur du fond de commerce que l'on se proposait d'acquérir.

Le président de SR2I nous proposa de procéder à l'achat de la société quelques jours avant la livraison finale du BVA à Alcatel.

Normalement, il aurait été préférable de faire l'acquisition de la société après la livraison du BVA mais nous étions pressé , ne voulant pas reverser à Technicatome le cash récupéré lors de la vente de l'agence d'Aix .

En moins de trois mois , l'affaire était conclue. J'étais ravi .

Je récupérais, une agence pour développer nos activités dans la région Paca , une première affaire dans le domaine des bancs avioniques à égalité avec mes anciens collègues de Matra et d'Airbus et j'allais pouvoir rendre visite régulièrement à ma sœur et à ma mère à Pégomas.

Tout était parfait.

J'avais oublié, une remarque que m'avaient faite toutes les personnes que j'avais interrogé au sujet d'Alain Thuaire.

« Méfie toi de lui, c'est un excellent joueur d'échecs qui a toujours plusieurs coups d'avance »

 

Très rapidement, dès le mois de mars, le conseil d'administration d'ISIS pris la décision d'acheter SR2I .

Dans le prix d'achat, une forte somme provenait des avances sur la commande du BVA qui était en recette finale avant la livraison.

J'explique .

Un projet comme le BVA est financé par étapes . Le solde est réglé à la livraison dès que le client a vérifié que le système correspond entièrement au cahier des charges.

Comme dans cette affaire, cette vérification devait se terminer une semaine plus tard, le client n'avait pas encore payé le solde qui était dû au vendeur .

Le conseil d'ISIS a donc décidé d'inclure ce solde dans le prix de vente de la société .

Ce solde représentait une somme importante mais nous avions confiance pour plusieurs raisons.

Le président de SR2I , la personne la plus compétente sur ce projet, s'était engagé à continuer à travailler avec nous .

Les représentants d'Alcatel nous avaient assuré que la recette du BVA était pratiquement terminée et que dans une semaine, le client nous paierait le solde.

Enfin, pour rassurer ceux qui auraient préféré procéder à la vente après la livraison du BVA, le directeur financier et l'avocat de Technicatome ont précisé que le contrat de vente, comportait une garantie de passif .

C'est à dire qu'une partie du prix de vente est bloquée chez un notaire pendant un certain temps .

Elle permet à l'acheteur de récupérer la somme mise sous séquestre, si l'on découvre, après la vente un vice caché.

 

Donc, courant mars 2001, Robert Saglio signe l'acte d'achat du fond de commerce au nom de Technicatome.et quelques jours après, je rencontre le personnel de notre nouvelle agence de Cannes La Bocca avec les principaux cadres de Toulouse , Micheline Fontaine, Michel Hollinger, Georges Escola et Sylviane Pibrac.

Le personnel de l'agence était ravi de passer d'une société de 20 personnes à une PME de 300 personnes , elle même filiale du groupe Areva  .

Nous sommes rentrés enchantés à Toulouse .

 

Mais très rapidement, l'ambiance se dégrade .

 

Jack Swift, le nouveau responsable de l'agence, m'informe qu'il n'a plus de nouvelles d'Alain Thuaire et que les ingénieurs d'Alcatel ne veulent pas signer la recette du BVA car ils estiment que le travail réalisé par les équipes de SR2I, dorénavant, les équipes d'ISIS MPP n'est pas terminé.

On envoit Michel Hollinger et Sylviane Pibrac qui confirment au bout de quelques jours les dires du client.

D'après eux, pour rendre le logiciel conforme au cahier des charges du client et espérer être payé , il faudrait mobiliser un grand nombre d'informaticiens pendant plusieurs mois à la charge d'ISIS car il faut récrire une grande partie du logiciel.

Pour la première fois, je me trouve face à un contentieux important qui a très rapidement dégénéré , chacun des participants ne voulant pas être considéré comme responsable du préjudice.

Michel Hollinger estimait que le travail de SR2I n'était pas conforme au cahier des charges du client et devait être totalement réécrit.

Alain Thuaire qui maintenant ne communiquait avec nous que par l'intermédiaire de ses avocats, affirmait que la livraison effectuée par SR2I était correcte mais que l'arrivée de Michel Hollinger avait été une catastrophe pour le projet.

Il estimait que Michel n'avait pas su négocier la livraison du BVA avec le client et qu'il voulait faire porter la responsabilité de son échec à l'ancienne direction.

 

Notre avocat nous expliqua que l'affaire n'était pas grave et qu'il suffisait pour être en position de négocier de demander le blocage de la somme mise sous séquestre.

Ce que l'on fit.

Mais l'argent n'était plus chez le notaire.

Explication.

Normalement, personne ne peut récupérer les sommes misent sous séquestre, ni les fournisseurs, ni les banques ce qui fut le cas. ...Personne, sauf l’État.

 

En effet, comme le jour de la vente SR2I n'était pas à jour de ses cotisations URSSAF, Alain Thuaire a proposé de régler sa dette en utilisant l'argent mis sous séquestre.

La ficelle était tellement grosse que tout le monde chez ISIS et chez Technicatome décida de poursuivre SR2I en justice.

Au début, l'affaire paraissait claire et entièrement en notre faveur.

Alain Thuaire avait disparu.

Le client et nous même étions d'accord sur le volume de travail qui restait à faire pour terminer le projet.

La somme payée par avance à SR2I pour ce projet était disproportionnée en regard du travail accompli .

Nous étions sûr de notre bon droit.

 

D'autant plus que quelques jours après est survenue une nouvelle affaire.

Jack Swift, constate une intrusion, la nuit, dans nos locaux à Cannes.

Imaginant que c'était l'ancien occupant qui venait récupérer des documents compromettants pour la suite du procès, je lui propose de changer tous les verrous du bâtiment.

Et quelques jours après, je reçoit une lettre d'un huissier qui m'informe que j'empêche une personne que je ne connais pas de pénétrer chez lui... dans nos locaux de Cannes.

Après enquête, j'apprends que cette personne qui ne faisait partie, ni de mon personnel, ni de celui de SR2I, logeait depuis plusieurs années dans le bureau du président de SR2I. Ce qui explique, la cuisine et la salle de bain près du bureau.

En échange de quoi, cette personne aidait bénévolement, selon ses dires, à la construction de piscines et à de petits travaux immobiliers aux bénéfices de qui, je ne l'ai jamais su.

Mais le plus admirable c'est que cette personne voulait que je lui rende son logement , que je l'intègre dans mes effectifs ou que je lui verse une indemnité.

L'affaire s'est terminée aux tribunal des prud'hommes et nous avons gagné.

 

Avec tout ce passif, nous pensions gagner facilement le procès contre SR2I.

Mais après quelques années j'ai appris que dans la vraie vie , pour gagner un procès, il vaut mieux avoir le meilleur avocat car il a fallu que l'on apporte au tribunal la preuve de notre préjudice.

Nous étions représentés par notre avocat d'affaire, spécialiste des conseils d'administrations alors que les avocats de la partie adverse étaient deux ténors du barreau de Nice, spécialistes des affaires tordues , très sympathiques et légèrement mafieux.

Je me souviens que l'un d'eux nous avait expliqué lors d'une confrontation qu'il venait de défendre des autonomistes corses impliqués dans un attentat avec morts d'hommes.

Lors de cette confrontation, l'un des avocats m'avait apostrophé avec un extraordinaire accent corse en ces mots : «  dis, petit, tant que tu auras pour te défendre des avocats comme ton petit minet parisien, mon client ne craindra pas grand chose. »

Je m'amusais de ces palabres mais Michel Hollinger en a fait rapidement une affaire personnelle.

Il voulait gagner à tout prix et a passé énormément de temps à rédiger des dossiers pour notre avocat.

Des dossiers très techniques mais incompréhensibles pour les experts et les juges, alors que la partie adverse nous attaquait sur des valeurs morales, expliquant par exemple que les méchants financiers de la grosse filiale d'Areva, c'était nous, voulaient dévorer la gentille petite PME.

Notre avocat était persuadé que pour gagner la partie, il fallait bloquer les avoirs de nos adversaires.

Je me souviens d'un jour où l'on avait découvert un compte dans une banque de la côte d'azur.

Notre avocat envoya un huissier pour faire une saisie sur le compte mais un quart d'heure avant son arrivée, le compte avait été vidé.

Quelques mois plus tard, on retrouve un autre compte dans une autre banque. Le compte lui aussi a été vidé un quart d'heure avant l'arrivée de l'huissier.

L'affaire a duré des années .

Je me souviens d'un moment où il a fallu que l'on prouve notre préjudice à des experts qui ne comprenaient rien à nos développements informatiques.

Michel Hollinger a passé un temps fou, heureusement en dehors des heures de travail et nous a pondu un dossier stupéfiant mais seulement compréhensible par lui.

Nous avons gagné le premier procès mais j'ai appris récemment que SR2I avait gagné en appel et que le groupe Nexeya à qui nous avons vendu ISIS MPP n'a pas poursuivi en cassation , jugeant l'affaire peu intéressante financièrement.

Finalement Alain Thuaire a gagné une partie qui semblait pour lui perdue d'avance.

Je ne l'ai jamais revu.

J'imagine qu'en excellent joueur d'échecs, il doit être fier de tout ceci et penser qu'il a remporté une belle victoire.

Quant à moi, lorsque je vois ce qu'est devenu ISIS MPP en quelques années et comment certains cadres ont été récompensés financièrement de leurs efforts, je ne suis pas sûr qu'Alain Thuaire ait fait le bon choix en cette année 2001.

 

L'agence de Cannes ne s'est pas développée comme je l'espérais lors de l'acquisition de SR2I mais les pertes relatives à l'affaire du banc BVA ont était heureusement compensées par la vente de l'agence d'Aix .

Jack Swift a maintenu l'activité avec une légère croissance sans jamais qu'il y ait la possibilité d'embaucher ma sœur . Dommage.

Il faut dire aussi que, contrairement à l'Aérospatiale, Alcatel a eu tendance a rapatrier les charges vers Toulouse

Et Michel Hollinger et Sylviane Pibrac firent de même .

 

L'expérience douloureuse de la terminaison du logiciel du BVA a permis à l'équipe de Sylviane Pibrac de progresser en compétence et surtout en notoriété.

Je suis à peu près sûr que cela a été un facteur important dans la décision d'Airbus de nous sélectionner quelques années plus tard pour le développement des bancs d'intégration de l'avionique de l'A 380 .

Alors merci Alain Thuaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

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